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Urgence à résister et à refuser de mentir

par Justin AMOUSSOU 15 Janvier 2014, 17:35 Bénin Démocratie Désespoir

Urgence à résister et à refuser de mentir

Selon que l’écrit du journaliste arrange, il est adulé. Si son commentaire défavorise, il est affublé de tous les noms d’oiseaux. Faut-il, de ce fait, arrêter le combat de la vérité? La profession de foi du journaliste écrivain Albert CAMUS est, on ne peut plus, motivante: « Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s’enracinera toujours dans deux engagements difficiles à maintenir : le refus de mentir sur ce que l’on sait et la résistance à l’oppression. ». Quel homme de métier, de surcroît journaliste, ne souscrirait-il pas à cette profession de foi?

Le journaliste Albert LONDRES enfonce le clou. « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tord, il est de porter la plume dans la plaie ». Dès lors, le leitmotiv de chacun, quel que soit son secteur d’activité, doit être normalement : résister. Je suis convaincu, comme vous d’ailleurs, que ce n’est pas facile. Seulement, aucun chemin fleuri ne conduit à la gloire. Pour ne pas compromettre la lutte pour la résistance, les critiques sans fondement n’ont pas droit de cité.

Ce sont, sans nul doute, les critiques aveugles des figurants qui ont amené le Général Mathieu KEREKOU à faire, dans son message de vœux à l’orée de l’année 2004, un éloquent diagnostic : « Il nous sera impardonnable de continuer à traîner notre pays, le Bénin, dans la boue en le traitant de pays pauvre et ingouvernable tout en exploitant cyniquement les laborieuses populations de nos villes et de nos campagnes. Il est légitime de vouloir que le Bénin soit le plus beau pays du monde, mais rien absolument ne peut expliquer ou justifier l’ambiance malsaine entretenue à dessein par certains compatriotes qui affirment vivre dans un enfer alors que la communauté internationale reconnait que le Bénin demeure avant tout un havre de paix, et que les Béninois jouissent d’une expérience démocratique spécifique qui mérite d’être soutenue. Il est difficile de comprendre la logique qui amène bon nombre de nos concitoyens à faire l’apologie de l’affrontement, de la guerre civile en citant des pays où des conflits fratricides endeuillent tous les jours des familles et freinent le développement tout en hypothéquant l’avenir de la jeunesse». Le Général avait parlé.

Des lors, le critique sage doit parler des idées, les intelligents des faits, les incultes de ce qu’ils mangent.

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